Actualisation des connaissances sur l’action des champs électrostatiques

Les expériences réalisées par le Laboratoire ARTEC :

Créé en 1985 sur fonds privés, le Laboratoire ARTEC a réalisé un travail de collecte des informations auprès des proches d’Antoine Priore. On peut trouver ces informations complémentaires sur le site http://www.priore-cancer.com/index_fr.htm.

Selon les informations recueillies, il est possible à puissance égale d’effondrer le système immunitaire en modifiant certaines caractéristiques du rayonnement : Priore à bien montré cette dualité des effets dans une série d’expériences. Il pouvait d’une part avoir des régressions et guérisons de cancers et d’autre part, aggraver des cancers ou induire des tolérances immunitaires (actions sur les prises de greffes ou la sclérose en plaques). Entre 1997 et 2002, ce laboratoire a expérimenté un prototype sur deux types de tumeurs induites chez la souris : d’abord des cancers du colon greffés sous la peau, sans succès, puis sur des lymphosarcomes (ancienne terminologie désignant les lymphomes non hodgkiniens) spontanés en fin d’évolution développés par des souris SJL. Dans le second cas, deux mois après l’arrêt du traitement, il y avait plus de 80% de survivants contre moins de 20% chez les témoins, donc un effet très significatif. Les recherches de ce laboratoire, comme indiqué sur son site Internet, a permis de comprendre que l' »effet Priore » était dû en fait, parmi tous les effets et ondes parasites générés par la machine, à des impulsions électrostatiques de très courte durée et que, suivant l’effet recherché, leur polarité pouvait être inversée. Priore parlait de flux d’énergie positive ou d’énergie négative. Ainsi, si l’on remplace les impulsions électrostatiques positives par des impulsions négatives, on doit obtenir un effet inverse. Cet élément paraît capital. La fréquence porteuse était réglée entre 10 et 30 MHz, ce qui devait produire des impulsions avec une composante positive de 10 à 35 ns. Les fréquences impulsionnelles peuvent être portées jusqu’à 2 voire 3 kHz, fréquences maximales de réaction des cellules à un champ électrique.

Il est à noter que la fréquence réservée aux appareils médicaux (type Diapulse) est de 27,12 MHz, ce qui correspond à une longueur d’onde de 37 ns et donc une impulsion dont la composante positive dure 18,5 ns.

Le principe des impulsions rejoint les travaux actuels sur l’électroporation.

Champs électrostatiques et tissus biologiques, quelques définitions :

La conductivité électrique est l’aptitude d’un matériau ou d’une solution à laisser les charges électriques se déplacer librement : c’est l’inverse de la résistivité. Si l’on applique une charge sur un tissu biologique, il en résulte un courant de conduction, en rapport essentiellement avec le déplacement des ions.

La permittivité électrique d’un matériau est liée à capacité des molécules ou atomes constituant le matériau de se polariser, sans déplacement des charges. Si l’on applique une charge sur un tissu biologique, il en résulte un courant de déplacement que l’on peut schématiser par une accumulation de charges de part et d’autre des membranes biologiques qui sont isolantes. Il s’agit d’un effet capacitif.

28/02/2015