Historique de l’utilisation des champs électrostatiques en cancérologie

Dans le courant du XXème siècle, dès 1920, les impulsions électrostatiques ont été utilisées avec succès dans le traitement du cancer.

Les premiers traitements du cancer par champs électrostatiques :

Dans les années 1920, Royal Rife [1] traitait des cancers humains avec un émetteur qui générait, à basse fréquence, des impulsions positives ou négatives de haute fréquence, sous très haute tension.

Dans les années 1930, dans différents hôpitaux parisiens, Georges Lakhovsky [2] traitait avec certains succès des cancers avec un appareil émettant des impulsions électriques positives de très haute tension.

L’effet Priore

De 1949 à sa mort en 1983, Antoine Priore développa à Bordeaux des machines électromagnétiques de plus en plus puissantes aux effets immunologiques incontestables ; la portée de ses résultats fut limitée sur le plan scientifique en raison de la méconnaissance de la composante réellement efficace du rayonnement et de son mécanisme d’action. Les nombreux scientifiques reconnus qui ont utilisé à Bordeaux l' »effet Priore » pour des expériences ont tous été convaincus de son extraordinaire efficacité. De nombreuses guérisons de cancers induits chez le rat ou la souris ont été rapportées de 1964 à 1966 aux séances de l’Académie des Sciences par Rivière et al. [3] [4] [5] [6] ou dans une publication par Delmon et al. [7]. La durée du traitement et sa puissance sont déterminants. Les animaux guéris rejettent toute tentative de nouvelle implantation de la même tumeur.

Des expérimentations ont également été décrites par Dubourg et al. chez l’homme avec des effets intéressants [8].

De nombreuses études ont également été réalisées par Pautrizel et al. sur l’infection expérimentale de la souris par le trypanosome [9] [10] [11]. Dans la thèse Priore/Pautrizel [12], on peut lire que le rayonnement est émis à partir d’une grosse lampe à plasma qui reçoit elle-même des ondes à ultra haute fréquence et des ondes radio, le tout étant modulé par un champ électrique intense avec une anode tournante et par un champ magnétique pulsé. Avec une méthodologie parfaitement rigoureuse, la thèse démontre l’efficacité du rayonnement par la guérison de différents animaux de laboratoire infectés par Trypanosoma Equin et Gambiense. La médiation de l’effet par le système immunitaire est prouvée par les dosages d’anticorps et la protection très spécifique contre l’inoculation ultérieure de la même souche parasitaire. Il existe également une stimulation immunitaire non spécifique.

Après la mort de Priore en 1983, ses machines ne fonctionnaient plus et lui seul en connaissait les réglages. L’Université de Bordeaux a tenté des recherches financées par le Conseil Régional d’Aquitaine mais n’a jamais réussi à construire une machine générant un effet objectif.

28/02/2015